Bonjour,
Posté : 14 mai 2012, 23:47
C'est du sud de la France que je m’acquitte bien volontiers de la traditionnelle présentation. Boissieres est un petit village de la région de Nîmes. C'est en 67 ( et oui, vers le milieux du siècle dernier) que j'ai roulé avec ma première 2cv. Pendant mes études à Montpellier, j'habité un grand mas dans lequel j'avais été ouvrier agricole, il y est passé tellement de 2cv que je n'ose ici en évoquer le nombre.
J'essayais d'en réparer une par mois, les 1250 francs de sa vente nous permettez à mon épouse et à moi de poursuivre nos études. C'était les années 70, il y avait toujours du monde qui venait réparer quelque chose, trouver une pièce dans les granges qui se remplissaient de carcasses. Le soir, souvent ils dormaient sur place et au cours de ces soirée où le feux brillait tard dans la nuit ont a refait plus de mondes que nous ne démontions de caisses dans la journée.Le coin avait pris une certaine renommée et je me souvient avoir trouvé plusieurs fois, devant la maison, une 2cv remorquée jusque là et "laissée pour compte" par un étudiant qui ayant fini ses études rentrait chez lui et ne savait plus que faire de cette voiture qui avait l'intention de réparer mais n'en avait pas eut le temps. Il y en avait tellement à cette époque. Lorsque j'ai quitté le mas en 78 j'ai emmenais 17 bennes à vendange chez le ferrailleur du coin. Je crois que depuis j'ai toujours eu au moins une mehari, un moteur-boite dans un coin, un outils un peu spécial sur lequel je retombais régulièrement au fonds de ma caisse à outils et gardé un peu de tendresse pour ce bruit bien particulier d'un moteur de deux pâtes.
Les gamins ont grandis, ils ont massacré la méhari plus vite que je ne l'avait réparée 15 ans plus tôt, elle a traînée des années au fond du jardin.
Une réunion de boulot qui se finie dans le camion du samu, j'ai plus envie de courir, d'un seul coup le boulot perds de son intérêt; j'ai l'age: retraite.
Je traine dans le jardin.... dans le fonds du jardin. Ca y est ! j'ai de nouveau les mains salles et les ongles noirs.
J'essayais d'en réparer une par mois, les 1250 francs de sa vente nous permettez à mon épouse et à moi de poursuivre nos études. C'était les années 70, il y avait toujours du monde qui venait réparer quelque chose, trouver une pièce dans les granges qui se remplissaient de carcasses. Le soir, souvent ils dormaient sur place et au cours de ces soirée où le feux brillait tard dans la nuit ont a refait plus de mondes que nous ne démontions de caisses dans la journée.Le coin avait pris une certaine renommée et je me souvient avoir trouvé plusieurs fois, devant la maison, une 2cv remorquée jusque là et "laissée pour compte" par un étudiant qui ayant fini ses études rentrait chez lui et ne savait plus que faire de cette voiture qui avait l'intention de réparer mais n'en avait pas eut le temps. Il y en avait tellement à cette époque. Lorsque j'ai quitté le mas en 78 j'ai emmenais 17 bennes à vendange chez le ferrailleur du coin. Je crois que depuis j'ai toujours eu au moins une mehari, un moteur-boite dans un coin, un outils un peu spécial sur lequel je retombais régulièrement au fonds de ma caisse à outils et gardé un peu de tendresse pour ce bruit bien particulier d'un moteur de deux pâtes.
Les gamins ont grandis, ils ont massacré la méhari plus vite que je ne l'avait réparée 15 ans plus tôt, elle a traînée des années au fond du jardin.
Une réunion de boulot qui se finie dans le camion du samu, j'ai plus envie de courir, d'un seul coup le boulot perds de son intérêt; j'ai l'age: retraite.
Je traine dans le jardin.... dans le fonds du jardin. Ca y est ! j'ai de nouveau les mains salles et les ongles noirs.