Petits Travaux sur ma 2cv AZLP de 1958
Posté : 12 mai 2022, 13:27
Bonjour,
Voici une petite présentation. Je m’appelle Emilien, j’ai 34 ans et je cherchais une 2cv d’avant 65 pour tenir compagnie à ma 403. Mon budget limité m’orientait initialement vers une azam, mais l’occasion s’est présentée et j’ai acheté il y a deux ans une AZLP de mars 1958.
Je l’ai dénichée au travers d’une annonce, elle était dans une ferme d’un petit village près de chez moi. Ce n’est pas une 2cv endormie, elle était utilisée de temps à autre.
Son précédent propriétaire lui a refait un voile de peinture couleur d’origine il y a quelques années.
Cette 2cv a été achetée en 1958 dans les bouches du Rhône, son moteur actuel est bien le moteur livré d’origine et le châssis également. Le premier proprio la vendue la première fois en 1993, puis elle a passé quelques année dans la Loire avant de finir en Bourgogne-Franche-Comté depuis 1998. Elle a 103 000 km d’origine.
Voici les premières photos dans sa grange : Pas mal de bricoles à reprendre : des éléments non d’origine comme le démarreur, le bocal de liquide de frein, un choc sur le médaillon arrière, une petite fuite moteur entre les 2 carters, vitre de compteur brisée et d’autres bricoles encore…
Je me documente et apprends à connaître ce véhicule puis je vais reprendre un maximum de choses en gardant les éléments d’origine le plus souvent possible. L’intérieur dans son jus le restera. Les bayadères sont de bonne facture.
Le choc arrière « colmaté » à l’adhésif : Le compteur est à reprendre : Vitre absente Le volet d’aération à subit une réparation d'étanchéité douteuse au mastic colle. Je retire tout afin de repeindre le volet et de lui mettre un joint neuf : Sa référence de teinte sur le tablier : Ses plaques d’identifications : Le démarreur non d’origine : Une curiosité : la jante arrière gauche. Il s’agit bien d’une roue 400, mais avec un taraudage centrale….
Un filetage pour un enjoliveur ? Nettoyage / réfection du carburateur : Je change dans un premier temps le stricte nécessaire pour rouler : bougies / fils / condensateur / bobine / rupteur / joints divers / filtres Je démonte le joncs de capot, un poc à redresser et une fixation HS. Je me suis attaqué au choc sur le médaillon arrière. Je découpe la partie broyée Je forme une nouvelle tôle Je la soude Puis un lège mastique Et enfin coup de peinture Je découvre le support à batterie bien malade, percé de partout à cause de l’acide Je remplace le bac par un neuf Malheureusement, les dégâts touchent également le tablier. Je m’en occuperai un fois le moteur retiré.
L’hiver arrive et depuis quelques temps, mon embrayage centrifuge ne fonctionne plus. Je me décide à attaquer la partie moteur. Je le dépose pour attaquer sa réfection sur l’établis. La chèvre pour le désaccouplé de sa boîte Les garnitures du centrifuge se sont toutes décollées…. C’est donc pour cela que cela ne fonctionnait plus. Le mécanisme s’est donc trop ouvert sous l’effet centrifuge. Il faudra en retrouver un. On peut attaquer l’ouverture du moteur J’en profite pour jeter un œil à la couleur des bougies avec les réglages actuels Je retire les culasses Je changerai les soupapes par des neuves Un peu de gras Un goujon de maintient des tôles à reprendre Je retire les cylindres Ouverture des entrailles pour contrôler le vilebrequin Le calage En attendant les pièces, je m’attaque à la boîte. Rien de particulier dessus, elle fonctionne bien, pas de fuite, je la sors pour nettoyage et vidange Une étape plutôt pénible, le nettoyage Le vilebrequin est ok, les pièces propres : je peux commencer le remontage Suite du boulot sur les culasses Remontage des pistons Mon outils pour les segments est trop gros pour les Ø des pistons de 2cv. Système D du coup Pose des chemises après un rodage de celles-ci sur les carters à la pâte à roder. Roulement neuf pour la couronne Contrôle de l’état des frein avant La boîte retrouve ses couleurs Le bac à batterie percé, l’acide a coulé sur le tablier, réparé à la va-vite car percé à la jonction entre le manchon de chauffage et le tablier. Je vire toute la « choucroute ». Va falloir que je retrouve un manchon car tout bouffé… En attendant, je m’attaque au roulement de bras sur l’essieu avant. Je n’ai pas les outils spécifiques, donc système D avec quelques pièces tournées. Nettoyage de l’essieu avant Les bras avant Encore des outils à confectionner Des roulements neufs Ecrous puis joints Cette 2cv a été équipée de frotteurs réglable sans démontage depuis l’extérieur. Donc les couvercles de frotteurs sont spéciaux Un peu de peinture Changement des roulements de tambours arrière Pour mon tablier, j’ai découpé toute la partie pourrie, puis j’ai ressoudé une tôle neuve : Je ne suis pas très équipé pour la tôlerie, je m’affranchis de refaire le bossage de renfort Une première pour moi : l’étamage ou lieu d’utiliser du mastic Je dégage le faisceau électrique pour nettoyage Réalisation du trou du manchon à la scie cloche Je pointe au MIG mon nouveau manchon : la tôle est fine! Ponçage puis un coup de noir pour la partie basse Les bas de caisse auront besoin d’un coup de peinture Peinture du tablier Remontage des différents éléments Je refabrique un nouveau câble de masse Remontage de l’essieu avant J’en profite pour remettre un bocal en verre conforme au maître-cylindre de frein Le faisceau J’ai changé l’huile des batteurs, un coup de noir et remontage Remise en place du moteur et de la boite La barre de phares ]
Les freins arrière Changement des croissillons de cardans Vérification du nouveau démarreur Il fonctionne très bien, il va pouvoir remplacé l’ancien non conforme. Je me suis attaqué à la plaque d’immatriculation. Elle a subi de nombreux petits chocs en 60 ans. Je la décabosse avec une contreforme au niveau du bourrelet périphérique.
Je vais pouvoir retirer les stickers puis la repeindre. J’ai découpé une nouvelle vitre de compteur Je décide de m’attaquer au pares chocs. Les joncs, tout en aluminium sont tous écrasés ou choqués. En même temps, vu leurs fragilités… Je me lance dans la fabrication de nouveau joncs, mais taillés dans la masse. Au moins ils seront moins fragiles face aux petits coups du quotidien.
Je commence par découper des bandes d’aluminium Je réalise des congés sur le pourtour Je les roule et utilise le pare choc afin de vérifier qu’ils colles au mieux au pare choc Je ponce les bords pour obtenir l’arrondi des joncs d’origine Pour les pares chocs, je décide de les repeindre mais cela sera thermolaqué. Je trouve donc une teinte RAL qui se rapproche le plus à la teinte liquide origine Il faudra donc décaper entièrement les pares chocs. En attendant, montage à blancs des joncs arrière. Ils seront fixés au pare choc par des vis sans têtes inox. (Mes joncs taillé dans la masse permettent de percer /tarauder) Ainsi, je ne modifie en rien le pare choc d’origine. Je réalise les même étape de roulage pour les joncs avant
Après peinture des pares choc, je monte enfin les joncs dessus Les pares choc remontés sur la caisse Comme souvent, mon jonc alu de pare soleil n’était plus dans le carton. J’ai donc aplati le carton, puis ouvert le jonc avec de le re sertir sur le carton J’ai trouvé 5 autres jantes en 400 qui vont être sablées puis peinture thermo laquées à leur tours.
En attendant, je profite de rouler avec !
Voici une petite présentation. Je m’appelle Emilien, j’ai 34 ans et je cherchais une 2cv d’avant 65 pour tenir compagnie à ma 403. Mon budget limité m’orientait initialement vers une azam, mais l’occasion s’est présentée et j’ai acheté il y a deux ans une AZLP de mars 1958.
Je l’ai dénichée au travers d’une annonce, elle était dans une ferme d’un petit village près de chez moi. Ce n’est pas une 2cv endormie, elle était utilisée de temps à autre.
Son précédent propriétaire lui a refait un voile de peinture couleur d’origine il y a quelques années.
Cette 2cv a été achetée en 1958 dans les bouches du Rhône, son moteur actuel est bien le moteur livré d’origine et le châssis également. Le premier proprio la vendue la première fois en 1993, puis elle a passé quelques année dans la Loire avant de finir en Bourgogne-Franche-Comté depuis 1998. Elle a 103 000 km d’origine.
Voici les premières photos dans sa grange : Pas mal de bricoles à reprendre : des éléments non d’origine comme le démarreur, le bocal de liquide de frein, un choc sur le médaillon arrière, une petite fuite moteur entre les 2 carters, vitre de compteur brisée et d’autres bricoles encore…
Je me documente et apprends à connaître ce véhicule puis je vais reprendre un maximum de choses en gardant les éléments d’origine le plus souvent possible. L’intérieur dans son jus le restera. Les bayadères sont de bonne facture.
Le choc arrière « colmaté » à l’adhésif : Le compteur est à reprendre : Vitre absente Le volet d’aération à subit une réparation d'étanchéité douteuse au mastic colle. Je retire tout afin de repeindre le volet et de lui mettre un joint neuf : Sa référence de teinte sur le tablier : Ses plaques d’identifications : Le démarreur non d’origine : Une curiosité : la jante arrière gauche. Il s’agit bien d’une roue 400, mais avec un taraudage centrale….
Un filetage pour un enjoliveur ? Nettoyage / réfection du carburateur : Je change dans un premier temps le stricte nécessaire pour rouler : bougies / fils / condensateur / bobine / rupteur / joints divers / filtres Je démonte le joncs de capot, un poc à redresser et une fixation HS. Je me suis attaqué au choc sur le médaillon arrière. Je découpe la partie broyée Je forme une nouvelle tôle Je la soude Puis un lège mastique Et enfin coup de peinture Je découvre le support à batterie bien malade, percé de partout à cause de l’acide Je remplace le bac par un neuf Malheureusement, les dégâts touchent également le tablier. Je m’en occuperai un fois le moteur retiré.
L’hiver arrive et depuis quelques temps, mon embrayage centrifuge ne fonctionne plus. Je me décide à attaquer la partie moteur. Je le dépose pour attaquer sa réfection sur l’établis. La chèvre pour le désaccouplé de sa boîte Les garnitures du centrifuge se sont toutes décollées…. C’est donc pour cela que cela ne fonctionnait plus. Le mécanisme s’est donc trop ouvert sous l’effet centrifuge. Il faudra en retrouver un. On peut attaquer l’ouverture du moteur J’en profite pour jeter un œil à la couleur des bougies avec les réglages actuels Je retire les culasses Je changerai les soupapes par des neuves Un peu de gras Un goujon de maintient des tôles à reprendre Je retire les cylindres Ouverture des entrailles pour contrôler le vilebrequin Le calage En attendant les pièces, je m’attaque à la boîte. Rien de particulier dessus, elle fonctionne bien, pas de fuite, je la sors pour nettoyage et vidange Une étape plutôt pénible, le nettoyage Le vilebrequin est ok, les pièces propres : je peux commencer le remontage Suite du boulot sur les culasses Remontage des pistons Mon outils pour les segments est trop gros pour les Ø des pistons de 2cv. Système D du coup Pose des chemises après un rodage de celles-ci sur les carters à la pâte à roder. Roulement neuf pour la couronne Contrôle de l’état des frein avant La boîte retrouve ses couleurs Le bac à batterie percé, l’acide a coulé sur le tablier, réparé à la va-vite car percé à la jonction entre le manchon de chauffage et le tablier. Je vire toute la « choucroute ». Va falloir que je retrouve un manchon car tout bouffé… En attendant, je m’attaque au roulement de bras sur l’essieu avant. Je n’ai pas les outils spécifiques, donc système D avec quelques pièces tournées. Nettoyage de l’essieu avant Les bras avant Encore des outils à confectionner Des roulements neufs Ecrous puis joints Cette 2cv a été équipée de frotteurs réglable sans démontage depuis l’extérieur. Donc les couvercles de frotteurs sont spéciaux Un peu de peinture Changement des roulements de tambours arrière Pour mon tablier, j’ai découpé toute la partie pourrie, puis j’ai ressoudé une tôle neuve : Je ne suis pas très équipé pour la tôlerie, je m’affranchis de refaire le bossage de renfort Une première pour moi : l’étamage ou lieu d’utiliser du mastic Je dégage le faisceau électrique pour nettoyage Réalisation du trou du manchon à la scie cloche Je pointe au MIG mon nouveau manchon : la tôle est fine! Ponçage puis un coup de noir pour la partie basse Les bas de caisse auront besoin d’un coup de peinture Peinture du tablier Remontage des différents éléments Je refabrique un nouveau câble de masse Remontage de l’essieu avant J’en profite pour remettre un bocal en verre conforme au maître-cylindre de frein Le faisceau J’ai changé l’huile des batteurs, un coup de noir et remontage Remise en place du moteur et de la boite La barre de phares ]
Les freins arrière Changement des croissillons de cardans Vérification du nouveau démarreur Il fonctionne très bien, il va pouvoir remplacé l’ancien non conforme. Je me suis attaqué à la plaque d’immatriculation. Elle a subi de nombreux petits chocs en 60 ans. Je la décabosse avec une contreforme au niveau du bourrelet périphérique.
Je vais pouvoir retirer les stickers puis la repeindre. J’ai découpé une nouvelle vitre de compteur Je décide de m’attaquer au pares chocs. Les joncs, tout en aluminium sont tous écrasés ou choqués. En même temps, vu leurs fragilités… Je me lance dans la fabrication de nouveau joncs, mais taillés dans la masse. Au moins ils seront moins fragiles face aux petits coups du quotidien.
Je commence par découper des bandes d’aluminium Je réalise des congés sur le pourtour Je les roule et utilise le pare choc afin de vérifier qu’ils colles au mieux au pare choc Je ponce les bords pour obtenir l’arrondi des joncs d’origine Pour les pares chocs, je décide de les repeindre mais cela sera thermolaqué. Je trouve donc une teinte RAL qui se rapproche le plus à la teinte liquide origine Il faudra donc décaper entièrement les pares chocs. En attendant, montage à blancs des joncs arrière. Ils seront fixés au pare choc par des vis sans têtes inox. (Mes joncs taillé dans la masse permettent de percer /tarauder) Ainsi, je ne modifie en rien le pare choc d’origine. Je réalise les même étape de roulage pour les joncs avant
Après peinture des pares choc, je monte enfin les joncs dessus Les pares choc remontés sur la caisse Comme souvent, mon jonc alu de pare soleil n’était plus dans le carton. J’ai donc aplati le carton, puis ouvert le jonc avec de le re sertir sur le carton J’ai trouvé 5 autres jantes en 400 qui vont être sablées puis peinture thermo laquées à leur tours.
En attendant, je profite de rouler avec !